L’idée de ce billet a germé à la lecture d’un article de Serge Lachapelle, Faire votre bilan en 5 étapes . Je pensais d’abord simplement faire un commentaire sur son site mais plus j’y pensais, plus je comprenais qu’il avait matière à en faire un article intéressant. L’idée générale de mon commentaire est qu’il est quasi-impossible de faire un article qui ne se transforme pas en livre sur le sujet. Serge fais un bon travail pour résumé une partie de ce que peut-être un bilan web mais je crois que je me dois d’ajouter plusieurs détails, parce que, la raison du succès ou l’échec d’une stratégie se trouve souvent dans les détails.
La première étape de Mr. Lachapelle est de regarder notre positionnement sur les moteurs de recherche à partir de notre liste de mots-clés sur lesquels nous désirons nous positionner. Il conseille de noter le positionnement de notre entreprise et de trouver nos compétiteurs dans notre niche de marché. Le détail important pour moi ici est cette fameuse liste de mots-clés. Qui la faites ? Vous ? Un Analyste web ? Votre Beau-Frère ? C’est bien beau de vouloir se positionner sur tel ou tel mot-clé mais encore faut il que ce soit les bons. Donnons un exemple facile, un agent immobilier de Montréal devrait favoriser “Immobilier Montréal” ou “Maison à vendre Montréal” ou encore “Agent Immobilier Montréal” ? Quel est le mot-clé qui apporte le plus de trafic de qualité (taux de conversions élevé, taux de rebond bas, durée de la visite moyenne élevé) donnant des résultats sur son site web ? Il faut aussi considérer l’intention de la personne qui fait la recherche. Est-ce une requête navigationelle (Remax Montréal), informationnelle (agent immobilier) ou transactionnelle (vendre une maison à Montréal). Est-ce que mon site à une chance de se positionner sur cette requête dans un délai acceptable ? Est-ce que le mot-clé génère assez de volume pour le favorisé au détriment d’un autre ? Ce n’est que quelques exemples de questions auxquelles votre stratège web doit connaître les réponses. C’est aussi la raison pour laquelle vous n’êtes normalement pas qualifié pour effectuer la meilleure décision vous même. Je ne suis pas médecin, je ne suis donc pas apte à poser un diagnostic médical. C’est la même chose pour la stratégie web. Et comme pour les médecins, certains sont meilleurs que d’autres. Finalement sur le sujet, ne passez pas votre temps à mesurer vos positions, regarder plutôt le trafic provenant de ses mot-clés et le nombre de conversions.
La deuxième étape est l’analyse des facteurs on-site de la compétition. Rien de vraiment particulier à dire sur le sujet, excepté le fait de ne pas trop passer de temps la dessus. Les facteurs on-site ne sont pas le nerf de la guerre, j’aime mieux passé le budget de mon client à améliorer son site que d’essayé de savoir si les sites de la compétition offrent du contenu pertinent. Trouver des bonnes idées sur les sites de vos compétiteurs pour tenter d’améliorer vos conversions c’est bien, avoir un site parfaitement optimisé et offrant un contenu pertinent aux visiteurs ciblés sur vos mots-clés de l’étape 1 c’est mieux.
La troisième étape est l’analyse des liens entrants de vos compétiteurs. Et c’est là que vous allez en apprendre le plus. Serge conseille d’utiliser la commande link: sur Yahoo ou Altavista (en fait c’est la même chose, Altavista à été acheter il y a longtemps par Overture et Yahoo a acheté Overture, on parle d’il y a quelques années). C’est effectivement une excellente méthode de connaître les liens de vos concurrents. Petite note ici, utilisé la commande linkdomain: au lieu de la commande link: (pour ceux qui veulent savoir pourquoi c’est par ici). Vous allez donc trouver une multitude de liens que vos compétiteurs possèdent et comme vous le savez, les aident à se positionner devant vous sur les moteurs de recherche. Le problème avec Yahoo, c’est que ces liens sont donne sans ordre précis. Vous ne savez pas lesquels sont importants et lesquels sont tout à fait inutile. Pour savoir cela (et ainsi pouvoir définir quels liens tenterez vous d’acquérir) il faut utiliser des outils plus avancées. Vous pouvez par exemple utiliser LinkScape ou OpenSiteExplorer de seoMoz ou encore Majestic. Ses outils vous permettrons non seulement de savoir quels sont les liens les plus puissants de vos compétiteurs mais aussi une multitude d’information stratégique par exemple la vitesse d’acquisition de liens de votre compétitions ou encore le nombre de domaines uniques pointant vers eux.
La quatrième étape est de rechercher votre nom de domaine sur Google, pour savoir qui parle de vous. La gestion de réputation n’est pas ma spécialité, mais je suis 100% d’accord avec Serge que cette recherche doit être faites un fois de temps en temps.
La dernière étape est l’utilisation des réseaux sociaux. Il faut comprendre que l’utilisation des réseaux sociaux est importante sur le web pour développer son réseau de contacts d’affaires par exemple. Comme le sujet est très vaste et mon billet déjà assez long, je reviendrais sur l’utilisation des réseaux sociaux dans un autre billet.
Pour terminer, lisez l’article de Serge, c’est un très bon article qui conseille des stratégies web efficaces, tout ce que j’ai fait ici est de rajouter un peu de viande autour de l’os.
Très bon article! 🙂
Curieux de voir ton billet sur les réseaux sociaux.. peut-être avec un peu de BlackHat comme AddMeFast et iMacro ( http://goo.gl/ltmKuL )? C’est vrai que les Likes no sont pas de bonne qualité mais pour le lancement d’un projet ça donne un sérieux coup de pouce au ranking tout en donnant confiance au visiteurs naturels. Non?
Intéressant mais je trouve que la stratégie de M. Lachapelle s’attarde trop sur la compétition, ce temps peut être mis à profit pour analyser le site de notre client et surtout d’en assurer sa promotion en utilisant les stratégies inbound, outbound et CTA: http://www.challenge-action.com/marketing-numerique-electronique-digital/strategie-web/