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11 Start-Ups Québécoises à garder à l’oeil

11 Start-Ups Québécoises à garder à l’oeil

Les start-ups sont à la mode, et je dois avouer que même si l’on entend surtout parler des Uber et AirBnb de ce monde dans les médias traditionnels, de nombreuses entreprises québécoises parviennent à tirer leur épingle du jeu. Voici mon choix de 11 start-ups québécoises qui mériteraient de recevoir plus d’attention de la part des médias (et probablement aussi des investisseurs).

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23 blogues québécois à lire absolument

23 blogues québécois à lire absolument

Quoi de mieux pour me réconcilier avec mon blogue personnel qu’une liste de blogues québécois qui font partie de mes lectures courantes depuis des années. J’espère ainsi faire découvrir à mes lecteurs de blogues d’intérêt dans de multitude de domaines différents, mais tous aussi passionnants. Je les classe par thèmes généraux, mais pas spécifiquement en ordre de préférence.

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Free, la net neutralité et le AdGate

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Free, deuxième fournisseur d’accès internet de France avec près de 5 millions d’abonnés vient de faire un coup d’éclat en bloquant les régies de pub par défaut pour tous ses utilisateurs. Pour les plus techniques, Free intercepte les requêtes DNS pointant vers les ips des régies publicitaires et les modifient pour un ip dont ils ont le contrôle. Résultat net, les abonnés de Free ne voit plus de publicité (dans la majorité des cas). Le problème ? Cette solution est activé par défaut pour tout les utilisateurs et les sites de contenus ainsi que les moteurs de recherche tel que Google perdent une fortune.

Selon les termes de Xavier Niel, président de Free, le adblocker de Free à été mis en place afin de faire pression sur Google dans leur conflit à propos de YouTube. Donc, Free bafoue la net neutralité de ses clients afin de faire pression sur une régie publicitaire. Des sites rapportent même que Free bloque aussi Google Analytics avec son adblocker, ce qui impacte toute l’analyse de l’audience par les propriétaires de sites web.

Travaillant en marketing internet, vous pourriez croire que mon point de vue est biaisé. Mais pour ceux qui me connaissent un peu plus, vous devez savoir que j’ai toujours supporté un internet libre, avec une expérience utilisateur optimale. Je suis contre les paywalls et la paresse publicitaire. Il y a eu de l’abus dans la publicité sur le web mais rien qui ne devrait justifier une attaque contre la net neutralité. Google travaille très fort pour permettre aux annonceurs de ciblés le plus possible que les gens intéressé par leur produits et la moins intrusive possible. De plus, leur régie permet à de nombreux sites de survivre car sans les revenus publicitaires, pas de contenu de qualité gratuit.

Bien sûr, Free n’a rien inventé (un service comme AdBlock effectue définitivement mieux le travail que eux) mais AdBlock n’est pas imposé par un fournisseur d’accès internet. Mais le fait est que, si les abonnés de Free ne rapporte rien aux créateurs de contenus, qu’est-ce qui empêche ceux-ci de bloquer l’accès à leurs sites aux abonnés Free? Rien, la technique est toute simple. Et un service internet sans Google, sans YouTube et tout simplement filtré est soudainement moins intéressant pour les clients.

Bref, que Free considère de prendre ses clients en otage pour servir de levier de négociation est stupide, de le faire contre un adversaire qui peut faire très mal à notre entreprise l’est encore plus. Pour moi, on observe un hara-kiri en direct de la part d’un fournisseur d’accès français qui crois pouvoir avaler le boeuf.

 

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Utiliser les moteurs de recherche pour trouver un emploi

Cet article est écrit par mon collègue Khalifa Yahiaoui chez NVI, j’espère que vous l’apprécierez.

Chercher un emploi n’a jamais été une mince affaire et ceux qui sont dans cette situation le comprennent bien. Vous vous donnez tous les moyens pour aboutir à votre but ultime mais vous vous rendez compte que le taux de réponse n’est pas si important que cela. La question que vous devez alors vous poser est : est ce que je cherche au bon endroit, sur le bon site ? Saviez vous que les moteurs de recherche peuvent s’avérer un outil puissant pour la recherche d’emploi. Une fois que vous avez peaufiné votre CV, vous ouvrez votre navigateur internet et vous tapez une suite de mots clés pour aboutir au résultat le plus pertinent. Toutefois, vous vous rendez comptez que le moteur de recherche vous donne beaucoup trop de résultats qui ne sont pas forcément liés à ce que vous cherchez.

Pour vous aider, voici quelques astuces pour bien utiliser les moteurs de recherche.

Tout d’abord, il vous faut comprendre que vous devez utiliser des mots clés bien spécifiques. Un moteur de recherche est robot qui analyse l’ensemble de sa base de données pour vous transmettre le résultat le plus approprié par rapport à votre requête. Il ne peut pas forcément comprendre tout ce que vous lui dites. Vous n’obtiendrez pas de bons résultats si vous ne choisissez pas un terme bien spécifique.Avant de commencer la moindre recherche, vous devez d’abord sélectionner les mots clés correspondant au champ lexical de votre secteur d’activité. Par exemple, si vous êtes consultant en marketing, vous pouvez opter pour des termes annexes liés à un emploi marketing (étude de marché,…). Il est également conseillé d’utiliser des synonymes pour élargir toutes les possibilités. Si vous recherchez un emploi dans une région bien spécifique, vous devez savoir que certains moteurs de recherche proposent un système de géolocalisation. Il vous est ainsi possible de rentrer une région précise dans un champ différent sur le moteur. Vous pouvez également ajouter le salaire que vous désirez dans votre requête, ça peut être un plus pour votre démarche. De plus, plus vous détaillez votre requête, plus vous augmentez vos chances de trouver l’emploi que vous cherchez.

Ensuite, il vous faut choisir le moteur de recherche le plus efficace pour votre recherche d’emploi. Vous constaterez qu’il existe de nombreux moteurs de recherche sur la Toile. Oubliez les moteurs de recherche génériques tels que Google (le plus connu), Yahoo!, ou encore Bing, le moteur de recherche de Microsoft. Vous n’obtiendrez pas forcément les meilleurs résultats car vous arriverez probablement sur des résultats de personnes qui sont dans le même cas que vous, à savoir dans une démarche active de recherche d’emploi.

Il est plutôt conseillé d’utiliser les moteurs de recherche d’offre d’emploi. En effet, ils ont été conçus pour que les entreprises et les recruteurs puissent y déposer simplement leurs annonces. Un fait indéniable, c’est que ces moteurs facilitent la mise en contact entre les recruteurs et les personnes recherchant un emploi. Grâce à ces moteurs, il vous sera ainsi possible de sélectionner une localisation ainsi qu’une poste spécifique dans une des nombreuses catégories disponibles (marketing, informatique, santé,…). De quoi vous facilitez votre recherche d’emplois.

Par ailleurs, il faut que vous appreniez à utiliser ces moteurs de recherche. Certains proposent ainsi d’effectuer des recherches bien plus avancées. Il vous est ainsi possible d’affiner votre recherche en proposant de nombreux mots clés relatifs à votre secteur d’activité, en sélectionnant par ville ou bien par région. Il vous est également possible de sélectionner le type de contrat que vous désirez (temps partiel, stage,…). Vous pouvez ainsi exploiter l’ensemble des paramètres avancés afin d’obtenir des résultats optimum correspondant au mieux à votre champ de compétences et vos besoins.

Le dernier conseil que l’on peut vous proposer est surtout de ne pas abandonner. La recherche d’emploi est un travail long et difficile, c’est un fait. Ca peut être frustrant de ne pas trouver l’emploi de vos rêves et de ne pas avoir beaucoup de réponses. C’est la raison pour laquelle vous devez consulter très régulièrement les sites où vous avez effectué votre recherche d’emploi. Il est également conseillé d’utiliser d’élargir les mots clés que vous avez choisis initialement. Pensez également à élargir votre recherche géographiquement vers des villes proches de chez vous si vous aucune offre n’apparaît dans les résultats de recherche.

 

 

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Accès Internet au Canada et la farce qu’est le CRTC

Le 25 Janvier 2011 à vu la fin de l’internet illimité au Canada, merci au CRTC qui a pris le partie des grosses corporations que sont Bell, Rogers, Videotron, Cogeco et Shaw au lieu de respecter son mandat qui est de défendre les droits des consommateurs canadiens. Malheureusement, la presse québécoise à complètement ignoré le sujet, qui est pourtant très important puisqu’il limitera la consommation internet des canadiens. Le Canada est un des seuls pays développés (avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande) à ne plus offrir de service internet illimité. Alors que la plupart des gouvernements dans le monde tentent de promouvoir l’usage d’internet, le Canada est un des rares pays où l’ont encourage les citoyens à utiliser MOINS l’internet sous peine de conséquence financière.

Charger à l’utilisation

C’est quoi le problème avec la décision du CRTC et elle implique quoi exactement ? La décision est relativement simple, avant, les petits fournisseurs internet pouvaient offrir des lignes illimités à leurs clients puisque les grosses corporations qui possède les réseaux devait les fournir aux petits fournisseurs qui ne refilait pas nécessairement la facture à leurs clients. Une bonne façon de se différencier des grosses compagnies et ainsi améliorer le marché des télécommunications canadiens qui est déjà très concentré merci. Maintenant, la décision du CRTC permet aux gros fournisseurs de charger les petits fournisseurs le même prix que les clients “normaux” des grosses compagnies moins 15% (la marge de profit pour les petits fournisseurs ou le rabais qu’ils peuvent appliquer à leurs clients. Les petits fournisseurs deviennent donc des collecteurs pour les grosses corporations.

Mais c’est quoi exactement le problème de charger Internet à l’usage comme c’est le cas de l’électricité ? Le problème est que les coûts réels pour les fournisseurs sont minimes, le président de Teksavvy, un petit fournisseur internet canadien parlait en entrevue de frais tournants aux environs de 0,03$ par gbs supplémentaire. Présentement, Bell par exemple fourni 25 gigs par mois de transfert pour ses connexions standards. Si vous n’optez pas pour payer 5$ par mois pour 50 gigs supplémentaire, vous payez 2$ du gig après 25 >(jusqu’à un maximum de 60$ supplémentaire si vous dépassez pas 300gigs, après c’est 1$ de plus par gig). Comment Bell peut vous offrir 50 gigs pour 5$ (donc 0,10$ du gig) alors qu’il vous le charge 2$ par gig ? Parce que le coût réel est minime, le 2$ est presque 100% profit.

Investir dans le réseau ? Pourquoi ?

Mais pourquoi font il cela ? (a part faire un maximum de profit) ? Parce que le problème d’avoir des usagers qui consomment énormément sature le réseau lors des heures de pointe. Par exemple, Vidéotron vends des ligne a 7,5mbits/sec. Ils possèdent disons un réseau d’une capacité maximale de 1000mbits/sec. Vidéotron peut donc fournir théoriquement 133 utilisateurs simultanées à vitesse maximale. Mais bien sûr, il n’y a normalement pas que 133 utilisateurs par section de réseau, Vidéotron sait bien que tout les utilisateurs n’utilisent pas leur connexion internet à sa capacité maximale en même temps. Les problèmes arrivent donc quand la demande sur le réseau est supérieure à sa capacité lors des heures de pointes.  Ils n’ont pas 5000 solutions, soit le réseau ralenti lors des heures de pointes (en visant par exemple les utilisateurs qui transfèrent des fichiers torrents, ce qu’on appelle le throttling), soit Vidéotron doit investir dans son réseau pour mettre moins d’utilisateurs par sous-réseaux. Ou encore, la solution qu’à accepter le CRTC, est de pénaliser les utilisateurs qui consomment beaucoup de bande passante financièrement pour réduire la consommation moyenne par utilisateur et donc ne pas avoir à investir dans le réseau.

Donc si vous comprenez bien, ce n’est pas la quantité de bande passante totale consommées qui cause problème, mais bien la demande lors des heures de pointes. Quelqu’un qui utiliserais sa connexion à capacité maximale lors de 100% des heures de pointes coûte exactement le même prix que quelqu’un qui l’utilise de façon maximale 100% du temps, puisque la nuit la capacité maximale du réseau n’est pas atteinte de toute façon.

Les vrais perdants sont les consommateurs

Bien sûr, tout cela ce fais au détriment des consommateurs qui vont devoir payer une fortune en frais de bande passante excédentaire pour des services souvent concurrents à ceux offerts par les Bell et Vidéotron de ce monde. Qu’on pense simplement à Netflix, qui offre des films illimités pour  7,99$ par mois via Internet. Un seul film chez Cogeco me coûte entre 3 et 6$. J’imagine que c’est les mêmes genre de prix chez Bell et Vidéotron. Une heure de film via Netflix consomme environ 1 gig de bande passante. Donc si je suis chez Bell et j’écoute plus de 25 heures de films dans un mois via Netflix, chaque heure d’écoute supplémentaire me coûte 2$. Et si j’ai le malheur d’acheter un jeu sur Steam qui me demande 10 gigs de téléchargement dans le même mois, je devrait payer 20$ de plus que le prix du jeux que je viens d’acheter en bande passante supplémentaire. Rajouter 2 ados qui écoutent des vidéoclips en 720p sur Youtube et qui téléchargent des jeux sur leur XBox 360 et on atteint rapidement le 60$ supplémentaire de bande passante, qui coûte environ 0,90$ à Bell.

Qu’est-ce que vous pouvez faire ?

La majorité (pour ne pas dire la totalité) des fournisseurs internet indépendants sont contre ce système. Des groupes se forment pour protester contre la décision du CRTC tel que la campagne StopTheMeter du groupe OpenMedia qui à fais une pétition signée par plus de 60000 personnes en date d’aujourd’hui. Essayer d’impliquer des politiciens et des journalistes dans le dossier, il faut amener le problème dans les médias. Aucuns journaux francophones n’en a parlé en date d’aujourd’hui. J’ai mis Patrick Lagacé de La Presse au courant hier sur Twitter et il semble avoir une certaine ouverture à parler du dossier. J’ai aussi tenté de faire réagir Denis Coderre qui semble t’il ne vois pas d’intérêt à protéger celui des citoyens canadiens qui l’ont élus. Si on peu attirer l’attention des médias sur cette question et amener le débat dans l’arène politique, il n’est pas trop tard. Sinon, le Canada deviendra tranquillement mais surement le Tiers Monde coté accès internet, déjà que nous payons beaucoup plus cher que presque tout les pays du monde pour notre connexion internet. Vous pouvez aussi porter plainte au Bureau de la concurrence du Canada. Le pire dans tout çà, c’est que ce réseau que nous payons pour utiliser à en majeure partie été financer par nos taxes …

Sources :

http://hotdogfactory.blogspot.com/2011/01/telecom-decision-crtc-2011-44.html

The CEO of Teksavvy ISP said:
“UBB is pure profit. IP transport of internet data is somewhere between $3 and $10/Mbps for companies like ours…. So doing basic math we’re talking of $3-$10 per 300GB of data… So 1 to 3 pennies per gig of downloading on the Internet transit side.”

Canada regulator OKs metered Internet billing

Canada Sees Usage Billing Broadband Backlash As Independent ISPs Fight Regulatory Capture

Metered internet a colossal failure

CRTC ruling on usage-based billing threatens affordable Internet access, critics say

Articles Francophones sur le sujet (ajout)

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